Sur les applications des résultats du titre dixieme.
Théorie pyrotique.
CLXXXII
Il me semble qu'il est très-inconvenable de donner pour application des
résultats consignés dans ce titre, les principaux actes organiques des végétaux.
En effet, qu'a de commun la germination, la feuillaison, la floraison, la
fructification, &c., avec les sujets traités dans ce titre, sujets qui sont tous
relatifs à la nature des diverses matières végétales, et aux principes qui les
constituent ?
Les développemens organiques des êtres vivans et les principaux faits qui en
résultent, sont encore jusqu'à un certain point hors de la portée des théories
physiques et chimiques. Il est vraisemblable que tout ce qu'on peut entreprendre
à l’égard de ces belles considérations, c'est d'établir la relation qui doit
exister, aux différentes époques de la vie entre la faculté d'assimilation,
d’où naissent les réparations et la cause des pertes qui entraîne
insensiblement l'individu vers sa destruction ; c'est ensuite la comparaison que
l'on peut faire des effets produits dans l'activité organique, par la fibre
encore nouvelle, molle, lâche, aqueuse &c., avec ceux de la fibre ancienne,
devenue roide, dure, serrée, tenace, presque racornie &c. (Voyez dans mes
Recherches, les paragraphes 641 à 697 ).
Si l'on cite, parmi les applications des résultats de ce titre, la formation
continuelle de diverses matières ou productions végétales, telles que de la
gomme, de l'huile, de la résine, des sels, &c., il
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